Nous poursuivons notre série de portraits pour vous présenter en coulisses les bénévoles français qui permettent à l’association de fonctionner.
Peux-tu te présenter en quelques mots ? Comment as-tu connu l’association ?
Je suis Ophélie, 39 ans, mariée et mère de 3 enfants. Je suis aide soignante. J’ai rejoint ADPG en 2018 si ma mémoire est bonne. C’est Chantal Doudet (grande amie du père Guézou) qui à l’époque était venue me voir sur mon lieu de travail et m’avait dit : “J’ai entendu dire que tu étais intéressée par l’humanitaire. Si tu veux, je suis bénévole dans une association et la prochaine fois que je vais en Inde, tu viens avec moi !”
Depuis ce premier voyage, tu es retournée régulièrement en Inde ?
J’y retourne chaque année car pour moi c’est comme “rentrer à la maison”. Tout m’attire :la culture, le pays, le fait de pouvoir faire beaucoup avec pas grand chose, la sensation d’être utile. Tout n’est pas parfait en Inde, loin de là. Il y a le côté spectaculaire, magnifique du pays. Mais aussi l’envers du décor, la misère, la pollution, les mentalités, les coutumes… C’est vraiment ce côté que je côtoie quotidiennement quand je suis en Inde.
Que vis-tu dans tes voyages ?
Je n’y vais pas pour révolutionner quoi que ce soit ; j’y vais pour apprendre, échanger, partager. Durant mes voyages, je passe mes journées à essayer de comprendre un système radicalement différent du mien. J’échange au quotidien avec les gens peu importe où je me trouve (Kochi, Bangalore, Chennai, Yelagiri…). Depuis six ans maintenant, je travaille en coordination avec un prêtre en particulier mais j’ai aussi des contacts avec des professeurs, des sœurs dans les couvents, des personnes qui sont devenues des amies.
Un dernier mot que tu souhaites partager ?
La seule différence entre eux et moi, c’est le pays dans lequel je suis née. C’est un peuple qui mérite qu’on se batte pour eux, avec eux.




