De l’autre côté de la rue, les sœurs de St Charles accueillent les filles pensionnaires du primaire et du collège. Pas de salle à manger : les repas sont pris assis par terre dans le couloir. Les sœurs ont du mal à nourrir et habiller cette centaine d’enfants dont elles s’occupent en permanence. Ils ne repartent chez eux –s’ils ne sont pas orphelins- qu’une fois par an.
Il en est de même à Jolarpet, au pied de la colline du Yelagiri, où les sœurs de St Charles accueillent 140 pensionnaires qui habiteraient trop loin pour venir à l’école. Leurs parents sont à 95% illettrés, travaillant comme coolies ou saisonniers agricoles. Beaucoup de familles sont touchées par l’alcool ou la drogue.
Permettre à ces filles d’avoir accès à l’éducation c’est éduquer toute la société : réduire la mortalité infantile, améliorer la santé des futures mères, les informer sur le sida… 35 jeunes filles préparent le diplôme d’infirmière.
Les sœurs portent une attention à chaque enfant en particulier pour qu’il développe ses talents. Leur maison est une vraie ruche : soutien scolaire, éducation au respect, initiation à une bonne alimentation et bonne santé, développement spirituel… et aussi cours de couture pour 50 femmes !
Pour nourrir et habiller les enfants, payer les salaires des professeurs et les soins médicaux, il faut trouver chaque année 18.250 euros.
Voulez-vous y contribuer ?