Véritable électrochoc pour moi, ce premier voyage en Inde (Tamil Nadu) avec près de 2 500 km parcourus, m’a permis de réaliser l’importance de l’œuvre du Père Guézou : elle est immense !
Il faut être sur place pour voir tout ce qui est réalisé pour que des jeunes issus de milieux défavorisés, soient accueillis, éduqués, instruits, y compris au plan spirituel.
J’ai été subjugué par le « raz de marée » que constituent ces centaines de jeunes disciplinés, attentifs et joyeux. Tous ces visages souriants se précipitent vers vous en disant «my name is …» (« je m’appelle…..) et vous serrent la main chaleureusement. On ne sort pas indemne de tant d’émotions ! Sans parler des très beaux spectacles, danses et chants préparés à notre attention, qui traduisent l’effort et l’amour dont nous avons bénéficié pendant ces 10 jours de voyage en février 2018.
J’ai réalisé que l’œuvre du Père Guézou était bien de privilégier les plus faibles, les plus démunis, grâce aux frères Salésiens qui s’engagent totalement et avec dévouement auprès des jeunes, comme demandé par leur fondateur, Don Bosco.
L’expérience Don Bosco Anbu Illam avec les enfants de migrants du nord de l’Inde m’a particulièrement marqué. Je garde un très bon souvenir de ce voyage en compagnie de Stanislas et Jean-Philippe et tiens à remercier toutes les personnes rencontrées, plus particulièrement le Père Maria Ariokaraj et le Père Thaddeus pour leur disponibilité, leur accueil et leur gentillesse. Ce fut un voyage chargé d’amour. Le plus difficile, c’est de rentrer !