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Comment donner une chance à des milliers d'enfants

Actualité

Yelagiri : des élèves toujours plus nombreux, du primaire à l’université
Déc 2, 2018

Première soirée : 95 garçons nous ont préparé un spectacle et des couronnes de fleurs

Les nouveautés : Les bus que nous avons financés ont été achetés. Mais les prix du carburant ont augmenté de manière folle :  84 roupies le litre d’essence – 79 roupies le gazoil –soit presque 1 euro le litre, sachant que le salaire d’un éducateur spécialisé est de 250 euros par mois. Le salaire minimum est de 2 euros par jour !

La vie et l’hygiène des très nombreux élèves s’améliorent grâce à un système de cuves filtrantes, placées sur les robinets, et qui donnent de l’eau potable. Pour la lessive, un nouveau système aussi … Des caméras de vidéo-surveillance ont été installées cette année pour suivre les normes gouvernementales. Les lycéens pensionnaires de Guézou Illam (des enfants orphelins) ont vu arriver de nouveaux ordinateurs et 15 cabinets pour se doucher avec un seau. Les énormes puits à ciel ouvert ont été recouverts de grands filets pour éviter les chutes.

Pour les étudiantes, la grande nouveauté est la création d’un chemin (presque achevé) qui relie leur pensionnat à l’université, sans passer par la rue à l’extérieur du centre. Les filles économisent 20mn de trajet et se sentent beaucoup plus en sécurité.

Une urgence : Le dortoir des étudiantes

                      Imaginez 230 filles dans ce lieu !

C’est irrespirable. Les lits superposés ont été resserrés au fur et à mesure pour héberger plus d’élèves. Aujourd’hui, la pièce est en sur-occupation manifeste. On ne peut plus ouvrir les fenêtres bloquées par les lits placés devant. Le manque d’aération provoque des moisissures sur les murs. Les élèves n’ont aucune intimité ; la chaleur est intolérable.

Les étudiantes rêvent d’un nouveau bâtiment : sur trois niveaux, il comprendrait une salle de détente, une vraie salle d’études, un lieu de prière, des sanitaires et des dortoirs de 80 couchages.

 

Voudriez-vous y contribuer ?

Sourires dans la salle d’études malgré l’exiguïté des lieux !