Les 5 voyages de Gilles
« Lors de chacun de mes 4 voyages (de 1990 à 2003), j’ai pu voir pousser de terre de nouveaux bâtiments, et, avec eux, l’espoir d’un salaire correct pour de nombreux enfants, qui pourront alors sortir de la misère leur famille. Mon filleul qui avait 7 ans en 90 est maintenant technicien en bâtiment et permet à ses parents, tous deux lépreux, de mieux vivre… La capacité de ces enfants à trouver de la joie, malgré leurs difficultés, et à vous la transmettre est extraordinaire. Ils rient à tue-tête, courent partout mais, quand vient l’heure de l’étude, on n’entend pas une mouche voler. Le respect de l’autre est très présent, tant d’un point de vue humain que religieux : les hindous, chrétiens et musulmans se côtoient, chacun avec leurs rites et habitudes. Parrainer un enfant est un projet éducatif. Quand 100% de l’argent donné est utilisé là-bas, c’est d’autant plus encourageant ! »
Gilles est retourné en Inde depuis et notamment en 2013.
Qu’avez-vous préféré ? Les sourires à n’en plus en finir !
Tiphaine, 6 ans : Les douches, c’était avec un seau d’eau.
Mazarine, 9 ans : Rencontrer les Pères et quand on est allé chez Arul.
Enzo, 10 ans : les lits avec moustiquaire, jouer au basket avec les indiens et le déjeuner chez Arul.
Juliette, 14 ans : Aller chez Arul.
Arul, enfant de 2 parents lépreux, a pu être scolarisé en 3 temps : accueilli sur le Yelagiri avec 20 autres enfants dont les parents étaient lépreux, ces jeunes vivaient comme en famille sous la responsabilité de Christuraj, un des premiers élèves du Père Guézou. Il fallait vérifier que l’on pouvait empêcher la lèpre de se développer chez ces enfants. Cette maison d’accueil était aussi leur école. Puis ces 20 enfants ont pu être intégrés dans les écoles avec les autres enfants. Et, 3ème étape, ils ont pu à la fois être scolarisés ET vivre dans les bâtiments d’habitation avec les autres… Une « réintégration » progressive et réussie. Il a fallu bousculer bien des tabous ! Gilles avait parrainé Arul depuis 1990. Il est resté en contact avec lui. Arul a aujourd’hui 30 ans. Il est électricien, marié et vient d’avoir une petite fille. « Aller chez Arul », c’est aller dans un coin perdu à 4h de route du Yelagiri. Arul habite sur un terrain où il a réussi à faire construire une mini maison, et une autre pour ses parents. En 1990, ses parents avaient une maison en paille sur ce même terrain. Voilà ce qui nous motive : qu’un enfant arrive à aider sa famille une fois qu’il a un métier !
Un voyage éblouissant – Guillaume août 2007
« Quelle expérience étonnante et merveilleuse à la fois! L’Inde, ce pays du contraste, n’a pas cessé de me surprendre pendant cet incroyable périple de deux semaines : les pères salésiens avec leur admirable énergie dans leur volonté d’aider les plus démunis ; les enfants et les étudiants toujours déterminés et souriants à la moindre sollicitation ; les diversités climatiques, culturelles, linguistiques et religieuses plus surprenantes d’une région ou d’un état à l’autre. L’Inde est un pays trop vaste pour être découvert et compris en seulement quelques semaines. Néanmoins, cela aura été pour moi une expérience humaine marquante, riche en émotions et une belle leçon de vie qui m’a touché à jamais …et je sais que j’y retournerai, un jour prochain. »
Découverte – Sarah et Victor 2007
« C’est avec un mélange d’excitation, et -un peu- d’appréhension que nous atterrissons à Chennai en cette fin Janvier, pour suivre Stanislas dans ce voyage qui nous fera traverser trois états du sud de l’Inde. La découverte du Yellagiri, du Père Guézou mais aussi des enfants et des pères de ce centre restera gravée dans nos esprits comme une immense leçon d’humilité, de partage et de savoir. »