Ce lieu permettrait un point d’accès aux droits et une permanence santé. Des enfants migrants isolés pourraient y être accueillis pour de courtes périodes. Comme Sanjay -12 ans- arrivé du Bihar avec son grand frère qui a finalement disparu laissant Sanjay tout seul. Nos équipes l’ont recueilli et finalement l’ont aidé à repartir dans sa famille.
Voulez-vous nous aider à construire ce lieu d’accueil de familles extrêmement démunies ?
Cette maison sera aussi un centre d’animation sur toutes les questions liées aux migrations : droits sociaux, droits du travail, droit à la dignité, accès à l’eau, lutte contre tous les harcèlements… Nous sommes de plus en plus impliqués dans des actions de plaidoyer : par exemple, nous avons saisi cette année plusieurs fois les tribunaux et réussi à faire cesser le travail forcé de 497 personnes qui ont enfin une rémunération correcte !
Le travail forcé n’existe pas seulement dans les livres, ex La Cité de la joie, ou dans des films comme « Slumdog millionnaire ». Il est la conséquence d’une dette d’un membre de la famille, parfois des dizaines d’années plus tôt, dette qui transforme un enfant, une famille entière, en esclaves et cela pendant des décennies. Cette pratique est interdite par la loi mais persiste en beaucoup d’endroits en Inde.
Nous voulons continuer le combat pour que chacun ait une sécurité sociale, une indemnité en cas d’accident du travail, un accès à la santé, un jour de repos et des horaires de travail équitables…
Et aujourd’hui une possibilité de se nourrir !